Swardy - Here on My Own

Un EP d'un The M Machine qui est parfait pour l'été 2018

Et salut à tous ! On commence ce blog sur la review du premier EP de Swardy, un membre de The M Machine (groupe premièrement de Dance Music, puis de House et enfin d'Électro-Pop avec "Glare", leur premier LP).

Swardy nous a pondu son "debut EP" sorti fraîchement sur Mad Zoo entre juin/juillet.

Décidément dans The M Machine, tout le monde veut débuter un projet solo. C'était le cas de Eric Luttrell qui avait commencé des production Deep House ou de Techno Mélodique sous Anjunadeep (sous label de Anjunabeats, fameux label de Above & Beyond) et sous le nom de Luttrell (originalité).

Andy Coenen, lui, avait quitté le groupe peu après l'EP "Just Like" mais a repris la musique plus tardivement sous le nom de "dog logic" qui se veut être un projet "Open Source" (premier album sorti en avril 2018, "higher order function"). le projet sent la chiptune et la house minimale très colorée dans un univers de programmation.

Mais revenons à nos moutons. Swardy (de son vrai nom Benjamin Swardlick) a commencé son projet bien avant ses deux compères, on a pût entendre une de ses démos dans le "Cookout mix" de la Machine M juste après le sortie du LP "Glare".

Swardy a déjà sorti un single (de l'EP éponyme) "Here on My Own" vers juin sur le label Mad Zoo. On sentait déjà beaucoup plus la pâte de The M Machine avec les rythmes et les mélodies douces et atmosphériques. L'ambiance est simple et agréable, comme si l'on rentrait dans une chambre d'enfant (les vocals nous donnent cette impression d'enfant qui souhaite livrer un secret à un père ou une mère). D'ailleurs les paroles sont simples : "aside from all the leaves/dreams that surround us, im just here on my own". Les pads englobent bien cette atmosphère et donnent de la couleur au morceau. Les rythmes sont secs et percussifs, voire minimalistes. Les basslines sont juste ce qu'il faut d'acide. On a là un morceau plutôt agréable et reposant de House, à mettre en afterparty/fin de set tout comme à la maison pour se relaxer ou travailler. 

Plus tard, le 25 juillet, Swardy sort enfin l'EP complet de 5 titres, toujours sur Mad Zoo, en téléchargement seulement (premier EP, logique, on va pas investir en vinyles).

Le premier morceau fait office d'intro, on peut y écouter une radio changeant de fréquence dans un jardin, pour tout de suite enchaîner sur le "Here on My Own". Le "I Remember Maine" fait office d'interlude et d'outro plus complète pour le second morceau, avec un piano et des pads vocaux profonds, un peu nostalgiques et mélancoliques.

Mais là où ça devient intéressant, c'est pour le morceau "Ballyhoo!", le plus rythmique de l'EP. Tout d'abord, resituons nous dans le parcours de The M Machine, en août 2015, quand une démo leaka sur internet. Elle se nomme "Populuxe" et contient un featuring avec le rappeur Lyrics Born. Vous pouvez l'écouter ici. La démo vient tout droit du temps de la fameuse saga des "Metropolis", vu son côté Soundtrack avec les cuivre et son atmosphère d'ambiance de ville futuriste. Swardy a chanté sur cette démo, en plus de Lyrics Born. Vous vous demandez sûrement le rapport avec "Ballyhoo!" ? Eh bien sachez que les vocals de Swardy ont été recyclés et pitchés pour ce morceau ! J'ai été surpris de l'entendre ici et pas plus tard. Ce n'est pas étonnant d'ailleurs, on entend une basse bien caractéristique de la saga de Metropolis et d'autres mélodies de cette série de sorties musicales. D'ailleurs les percussions font référence à la partie 2 de Metropolis : secs, profond et mouillés d'échos. Seulement Swardy a rajouté quelques notes apaisantes après chaque passage de vocals, pour bien faire comprendre qu'il ne s'agissait plus de Metropolis.

Enfin, nous arrivons sur Ol' Starpluck qui clôt avec douceur l'EP. Ce n'est pas mon morceau préféré, mais il n'en reste pas moins mélodique avec ses sons inspirés de cloches, en verre de basses électro et de piano. Les percussions nous font penser à "The Warehouse", sorti plus tôt sur "Glare". L'ensemble donne l'impression d'écouter un morceau électro-acoustique ('était le cas avec le morceau cité). Swardy a su fermer en douceur son premier opus.

Si je devais donner mon avis sur cet EP, je dirais qu'il s'agirait d'un début excellent de la part de Ben. J'étais un peu sceptique lors de l'annonce de l'EP, mais finalement après une écoute, juste une, l'album a réussi à m'emballer et à me faire succomber,aux atmosphères enfantines (Begin At The End et Here on My Own) ou par l'excellent morceau futuriste et inspiré de Metropolis Ballyhoo!. Pour moi cet EP est à garder en poche pour un voyage vers une destination estivale, ou même écouter au bord de la mer/piscine. Point important aussi : Swardy a su respecter le thème du label Mad Zoo : des mélodies simples, colorées et lumineuses dans un contexte purement électronique et accessible (comme quoi on peut pouvoir écouter facilement autre chose que l'EDM), loin de l'abominable Dance Music qui ravage les chartes musicales. Donc un autre point positif.

Je lui décerne la note de 4/5 pour cet EP, magnifique et brillant.

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Et à bientôt pour une nouvelle review sur Disques Liam !

Jaws.